Les origines de l'orgue
Cet orgue a une certaine valeur historique, car c’est sur lui que pour la première fois John Abbey a inauguré sa technique du « frein harmonique ». Cependant, la restauration de 1957 a supprimé toute trace de ce procédé, et remanié considérablement la composition de l’instrument.
Paradoxalement, alors que Perret avait su doter son Théâtre des Champs-Elysées d’un grand orgue de Pujet, il n’a pas pu offrir à la nouvelle église Notre-Dame un instrument à la hauteur de ses ambitions : l’ensemble apparaît plutôt faible pour ce grand vaisseau qui peut accueillir jusqu’à mille personnes lors de grandes solennités.
Composition
L’instrument actuel est composé de 2 claviers et 15 jeux, selon le détail suivant :
– Récit: Bourdon 8, Gambe 8, Nasard, Flûte 4 Trompette 8, Plein jeu 4r.
– Grand Orgue: Montre 8, Prestant 4, Doublette 2, Sesquialtera 2, Mixture 3 r., Flûte 8, Cromorne 8.
– Pédale: Bourdon 16, Basson 16 (Montre 8 empruntée au Grand Orgue).
Aujourd’hui, l’orgue présente divers dysfonctionnements liés notamment aux infiltrations d’eau et à l’humidité, compte tenu de l’état du clocher. Il a également souffert de la présence envahissante des pigeons, aujourd’hui disparus grâce aux mesures prises par la paroisse.
L’orgue est en outre affecté par des problèmes plus techniques (traction mécanique très dure, accouplement électrique des claviers, quelques notes pneumatiques à la Pédale).
Au delà des travaux d’entretien-réparation réalisés chaque année, l’association RESTAURER et la paroisse du Raincy ont décidé de lancer une étude de réparation de l’instrument, sans remplacement de celui-ci, compte tenu du coût financier.